L’ÉCOLE CesHum

Stanislav Grof, M.D & Brigitte Grof

Stanislav Grof, M.D.

Le docteur Stanislav Grof, médecin psychiatre, est l’un des fondateurs du mouvement transpersonnel initié en 1969. Ses plus de 60 ans d’expériences et de recherches dans le domaine des états modifiés de conscience ou états holotropiques font de lui l’une des références internationales incontournables dans ce domaine. Il a toujours été innovateur et a fait éclater le cadre conceptuel étriqué de la psychologie occidentale pour ouvrir au champ transpersonnel en accord avec les découvertes de la physique quantique. 

Il a contribué à élaborer le soubassement théorique de la psychologie transpersonnelle et à la suite de ses recherches et activités cliniques psychédéliques (jusqu’en 1973), il a créé la Respiration Holotropique, une des méthodes majeures dans le champ d’exploration de la conscience.

Il a reçu en 2007, le prestigieux prix « Vison 97 » de la Fondation Vaclav et Dagmar Havel à Prague, prix qui récompense les chercheurs qui ont su croiser et intégrer le cadre de la connaissance scientifique traditionnelle avec des manières novatrices d’explorer les questions fondamentales de la connaissance et de l’existence.

Brigitte Grof

Brigitte Grof, psychologue et psychothérapeute, impliquée depuis plus de 30 ans dans le champ des thérapies transpersonnelles et formatrice en Respiration Holotropique, aux Etats-Unis et en Europe. Mariée à Stan Grof, elle a à coeur de diffuser son message et de soutenir toutes les initiatives qui vont dans ce sens. Son sens clinique et sa générosité en font une ambassadrice de premier plan au niveau international.

Bernadette Blin

Bernadette Blin, psychologue et psychothérapeute, est une des pionnières en France pour l’établissement de la psychothérapie transpersonnelle, au travers de ses multiples engagements associatifs tant au niveau français qu’international. Elle a créé l’IRETT à partir de 1995, le premier institut de formation à la psychothérapie transpersonnelle, puis s’est impliquée dans la création du CesHum qui a repris les activités de l’IRETT dès 2015.

Actuellement Présidente d’EUROTAS, l’association européenne du transpersonnel, Présidente d’honneur de l’IPTB (Institut de Psychologie Transpersonnelle de Barcelone), proche de Stan et Brigitte Grof pour développer la connaissance et la reconnaissance du potentiel de transformation des états holotropiques.

Nicolat Dumont

Psychologue clinicien, psychothérapeute transpersonnel, praticien en chamanisme et en respiration holotropique, hypnothérapeute, formateur, superviseur.

Après une dizaine d’année de travail en institution du secteur sanitaire et social (psychiatrie, pédopsychiatrie, toxicomanie…), il exerce en cabinet libéral depuis 2007 : consultations, psychothérapies individuelles, animation de groupes transpersonnels, formations, supervisions.

Il vit entre la France et le Mexique.

Fondateur et formateur en HET (Hypnose Ericksonnienne Transpersonnelle). Un ouvrage est en cours d’écriture.
Il est également l’auteur d’un ouvrage à paraître courant 2020 : Les EMC au quotidien, Ideo Editions.

Spécialisé dans l’accompagnement des expériences extraordinaires (Ancien membre de l’Inrees – Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires), il a co-créé le Cerofrance, qui reçoit et accompagne les expériences d’abductions et autres contacts ufologiques.

Jean-Frédéric Motchane

Jean-Frédéric Motchane est titulaire d’un diplôme de psychomotricien et d’un master en sciences de l’éducation acquis tous deux à l’université de Genève. II a exercé pendant une dizaine d’année dans diverses institutions pluridisciplinaires auprès d’une population d’enfants et d’adolescents présentant des problématiques développementales allant de difficultés du comportement et d’apprentissage à des troubles du spectre autistique.

Installé depuis quinze ans comme thérapeute psychocorporel pour adulte en cabinet libéral, il anime aussi des sessions de groupe et de supervision. Par ailleurs, il occupe un poste de chargé de cours à la Haute Ecole en Travail Social de Genève. Dans ce cadre, il intervient dans la formation professionnelle des psychomotriciens, mais aussi des travailleurs sociaux et d’autres professionnels de la santé .

Jean-Frédéric s’est formé pendant plusieurs années à diverses approches psychocorporelles ( exploration corporelle relationnelle, danse thérapie, expression corporelle, etc…) et à la respiration holotropique auprès de l’IRETT. En contexte de formation comme de thérapie , il accorde au corps et à la sensorialité une place singulière : espace de ressources possibles qui contribuent à guider l’intervention de l’accompagnant, support à l’intégration et l’incarnation des processus mobilisés, porte d’accès aux états élargis de conscience. Jean-Frédéric s’intéresse aussi à la question centrale du changement et de ses processus dans les cadres distincts de la formation et de la thérapie. Ses références théoriques s’inspirent largement, mais sans exclusivité aucune, du courant humaniste et son prolongement transpersonnel.

Bernadette Blin

Bernadette Blin, psychologue et psychothérapeute, est une des pionnières en France pour l’établissement de la psychothérapie transpersonnelle, au travers de ses multiples engagements associatifs tant au niveau français qu’international. Elle a créé l’IRETT à partir de 1995, le premier institut de formation à la psychothérapie transpersonnelle, puis s’est impliquée dans la création du CesHum qui a repris les activités de l’IRETT dès 2015.

Actuellement Présidente d’EUROTAS, l’association européenne du transpersonnel, Présidente d’honneur de l’IPTB (Institut de Psychologie Transpersonnelle de Barcelone), proche de Stan et Brigitte Grof pour développer la connaissance et la reconnaissance du potentiel de transformation des états holotropiques.

Arnaud Touffet

A 59 ans je réunis de hautes responsabilités dans l’entreprise et l’écoute thérapeutique des inconforts et des souffrances en tant que Psychopraticien. Les états élargis de conscience, au travers de la Respiration Transpersonnelle et des rêves éveillés, sont mes domaines privilégiés de recherche pour mieux accompagner et comprendre la multidimentionnalité de notre structure psychique et de notre Conscience.

Tant de choses sont à apprendre et à découvrir pour soutenir l’Être Humain sur sa trajectoire de vie. Le CesHum en est un creuset.

 

Sabine Martin

Sabine est psychologue clinicienne, psychothérapeute, formatrice, superviseure.

Elle travaille avec des enfants, des adultes et des couples, propose un travail pluridisciplinaire, aussi bien analytique que psychocorporel, intégrant également la psychogénéalogie.

Sabine anime des groupes d’Animathérapie et de Respiration Holotropique avec Guillaume Martin.

Elle enseigne la psychopathologie en y intégrant une dimension ethnologique et transpersonnelle et, à Isthme, la kinésiologie dans le cadre de la formation de relaxologues.

Muriel Rojas

Muriel Rojas Zamudio s’est orientée vers la thérapie transpersonnelle après des études artistiques (arts plastiques et scéniques). Installée en région centre, son accompagnement groupal et individuel des narrations intérieures de ses patients s’appuie sur l’expression artistique spontanée, les états oniriques et les jeux de développement personnel.

Investie auprès de publics fragiles socialement ou psychiquement, elle aime casser les idées reçues sur sa discipline. Rédactrice bénévole de plusieurs blogs et revues associatives, elle participe régulièrement à des festivals afin de promouvoir l’utilisation thérapeutique des jeux et rencontrer ceux qui partagent avec elle cette passion.

Michel Tanguy

Cadre dirigeant dans une multinationale pendant plus de 20 ans (diplômé HEC), Michel choisit de se reconvertir dans la relation d’aide après avoir surmonté deux burn-outs consécutifs. Coach professionnel certifié (MHD), Michel est également psychopraticien transpersonnel, hynothérapeute ericksonien et transpersonnel (CesHum), animateur de Respiration Holotropique (Grof Legacy Training) et Gestalt-praticien (EPG).

Il s’intéresse plus particulièrement à l’accompagnement des personnes en burn-out, formé par des spécialistes (Michel Delbrouck, Catherine Vasey, David Lefrançois, Christophe André) et par un travail de recherche personnel important. Michel est l’auteur d’un blog autour du burn-out : www.sosburnout.com/blog

Philippe Touzin

Philippe a partagé pendant une trentaine d’années une activité libérale de thérapeute psychocorporel en province puis à Paris et de consultant formateur, ainsi que la Direction de Centres de Formation.
Il se consacre aujourd’hui à son activité de consultant formateur, intervient dans une formation de « Référent Accompagnateur Fin de Vie », assure des interventions en entreprises, ainsi que dans le domaine médical, paramédical et social.
Ses formations à visée expérientielle, intègrent des pratiques de coaching, de relaxation, de méditation, de dynamique relationnelle et corporelle et de méthodes de gestion du stress.
Il est l’auteur du roman initiatique « Une rencontre… qui a du chien ! » qui raconte avec humour une leçon de vie au service d’une meilleure connaissance de soi.

Guillaume Martin

Psychologue clinicien et psychothérapeute de formation depuis plus de 20 ans, j’ai un cabinet de psychothérapie où je reçois enfants, adultes et couples. Je travaille également à l’animation de groupes de parole et de supervision (milieu associatif, social, hospitalier, entreprise).

Salarié en tant que psychologue du travail au sein d’un centre hospitalier psychiatrique, je suis aussi formé à la Respiration Transpersonnelle et à la psychogénéalogie.

J’assure depuis juillet 2018 la direction du CesHum.

Lise-May Hoarau

Après un BTS Tourisme « Conception et Organisation » en alternance, le poste d’Assistante Administrative à l’IRETT m’a été proposée un peu « par hasard »… Je pensais que ce poste n’était pas pour moi car je n’en avais pas les compétences informatiques… mais c’était sans compter sur mes compétences humaines.

J’occupe ce poste depuis plus de 8 ans maintenant, d’abord à l’Irett puis au CesHum.

N’hésitez pas à me joindre si vous souhaitez plus de détails sur les formations et les séminaires que nous proposons.

du CesHum.

CODE DEONTOLOGIQUE DU CESHUM

 

 

Le Ceshum a décidé d’adopter et adapter, comme Eurotas, les principes éthiques de l’Association Européenne de Psychothérapie (EAP). Tous les principes mentionnés dans cette déclaration s’appliquent donc aux psychopraticiens transpersonnels et couvrent le large éventail de l’éthique, la responsabilité, la compétence et la recherche. Deux principes ont été ajoutés, compte tenu de la responsabilité particulière des psychothérapeutes transpersonnels travaillant avec des états de conscience élargis.

PREAMBULE :
Les psychopraticiens transpersonnels respectent la dignité et la valeur de l’individu, et luttent pour la préservation et la protection des droits humains fondamentaux. Ils sont engagés dans l’augmentation des connaissances du comportement humain, la compréhension de soi-même et des autres, et l’utilisation de ces connaissances pour la promotion du bien-être humain. Tout en poursuivant ces objectifs, ils s’efforcent de protéger le bien-être de ceux qui sollicitent leurs services, des personnes liées à celles qui utilisent leurs services (tant qu’ils ne s’opposent pas aux besoins de leurs clients) et de tous les participants à la recherche qui peuvent faire l’objet d’une étude. Les psychopraticiens transpersonnels respectent les autres membres de leur profession et des professions connexes et s’efforcent, dans la mesure du possible et de l’absence de conflit avec les intérêts de leurs clients, de fournir des informations complètes dans un respect mutuel. Ils utilisent leurs compétences uniquement à des fins compatibles avec ces valeurs et ne permettent pas, en connaissance de cause, leur mauvaise utilisation par d’autres. Tout en exigeant pour eux-mêmes la liberté d’enquête et de communication, les psychopraticiens transpersonnels acceptent la responsabilité que cette liberté exige : expertise, objectivité dans l’application des compétences, souci de l’intérêt des clients, des collègues, des étudiants, participants à la recherche, et membres de la société. Dans la poursuite de ces idéaux, les psychopraticiens transpersonnels souscrivent aux principes éthiques détaillés dans les domaines suivants :
1.Responsibilité;
2. Compétence;
3. Normes morales et juridiques;
4. Confidentialité;
5. Bien-être des consommateurs;
6. Relations professionnelles;
7. Déclarations publiques;
8. Techniques d’évaluation;
9. Recherche
Les psychopraticiens transpersonnels coopèrent pleinement avec leurs propres organisations et associations transpersonnelles professionnelles, nationales et européennes de même qu’avec l’Association européenne transpersonnelle (EUROTAS) en répondant rapidement et complètement aux demandes de renseignements, et aux exigences de toute éthique dûment constituée ou comités professionnels de ces associations ou organisations dont ils sont membres ou à laquelle ils appartiennent. La validation du diplôme privé de psychopraticien Ceshum et son équivalence Eurotas (CEU) engage le psychopraticien transpersonnel à l’adhésion à l’ensemble de ces principes.

PRINCIPE 1. RESPONSABILITÉ
Principe général : En fournissant des services, les psychopraticiens maintiennent les normes les plus élevées de leur profession. Ils acceptent la responsabilité des conséquences de leurs actes et s’efforcent de veiller à ce que leurs services soient utilisés de manière appropriée.

1.a : En tant que psychopraticiens, ils savent qu’ils ont une responsabilité sociale lourde parce que leurs recommandations et actions professionnelles peuvent modifier la vie des autres. Ils sont attentifs aux situations et pressions personnelles, sociales, organisationnelles, financières, environnementales ou politiques qui pourraient conduire à une mauvaise utilisation de leur influence.

1.b : Les psychopraticiens précisent à l’avance avec leurs clients toutes les questions qui pourraient se rapporter à leur collaboration. Ils évitent les relations qui peuvent limiter leur objectivité ou créer un conflit d’intérêts.

1.c : Les psychopraticiens ont la responsabilité de tenter d’empêcher toute distorsion, mauvaise utilisation, ou suppression de leurs conclusions par une institution ou un organisme dont ils sont employés.

1.d : En tant que membres d’organismes nationaux ou organisationnels, les psychopraticiens demeurent responsables à titre individuel des normes les plus élevées de leur profession.

1.e : En tant qu’enseignants ou formateurs, les psychopraticiens reconnaissent leur obligation principale d’aider les autres à acquérir des connaissances et des compétences. Ils maintiennent des normes élevées de scolarité en présentant des informations objectives, complètes et précises.

1.f : En tant que chercheurs, les psychopraticiens acceptent la responsabilité du choix de leurs thèmes et méthodes de recherche utilisées dans l’enquête, l’analyse et le rapport. Ils planifient leurs recherches de manière à réduire au minimum la possibilité que leurs conclusions soient trompeuses. Ils fournissent une discussion approfondie des limites de leurs données, en particulier lorsque leur travail touche à la politique sociale ou pourrait être interprété au détriment des personnes sur la base de leur âge, genre, orientation sexuelle, origine ethnique et-ou socio-économique, ou d’autres groupes sociaux. Dans la publication des rapports de leur travail, ils ne suppriment jamais de données infirmant leurs hypothèses, et ils reconnaissent l’existence d’hypothèses et des explications alternatives à leurs conclusions. Les psychopraticiens ne s’octroient que le travail qu’ils ont réellement fait. Ils précisent à l’avance avec toutes les personnes et agences concernées les attentes en terme de partage et d’utilisation des données de recherche. L’interférence avec le milieu dans lequel les données sont collectées est maintenue au minimum.

PRINCIPE 2 : COMPETENCE
Principe général : Le maintien de normes élevées de compétences est une responsabilité partagée par tous les psychopraticiens dans l’intérêt du public et de la profession dans son ensemble. Les psychopraticiens reconnaissent les limites de leur compétence et les limites de leurs techniques. Ils ne fournissent que des services et que des techniques d’utilisation pour lesquels ils sont qualifiés par la formation et l’expérience. Dans les domaines où n’existent pas encore de normes reconnues, les psychopraticiens prennent toutes les précautions nécessaires pour protéger le bien-être de leurs clients. Ils maintiennent un niveau de connaissance actuel de la santé, l’information scientifique et professionnelle en rapport avec les services qu’ils rendent.

2.a : Les psychopraticiens sont la représentation précise de leur compétence, enseignement, formation et expérience. Ils ne revendiquent pour preuve de leur qualification que les formations éducatives et professionnelles, les diplômes ou qualifications obtenus dans des établissements d’enseignement reconnus par l’EAP ou autres organismes garants de critères sérieux. Ils assurent qu’ils répondent aux normes professionnelles minimales définies par l’EAP, aux critères de l’attribution de l’Organisation nationale et européenne pertinentes, dans leur modalité ou méthode, le cas échéant. Ils respectent les autres sources d’enseignement, de formation et d’expérience qu’ils ont reçu.

2.b : En tant que psychopraticiens, et en tant que enseignants ou formateurs, ils exercent leurs fonctions sur la base d’une préparation minutieuse afin que leur pratique soit de la plus haute qualité et leur transmission exacte, à jour et pertinente.

2.c : Les psychopraticiens reconnaissent la nécessité de la formation continue et du développement personnel, et sont ouverts aux nouvelles procédures et à l’évolution dans les attentes et valeurs au fil du temps.

2.d : Les psychopraticiens reconnaissent les différences entre les personnes, comme celles qui peuvent être associées à l’âge, au sexe, à l’orientation sexuelle, aux milieux socio-économiques et ethniques ou les besoins particuliers de ceux qui auraient été particulièrement défavorisés. Ils accèdent à la formation, l’expérience, ou les conseils appropriés pour assurer un service compétent lorsqu’ils sont en lien avec ce type de personnes.

2.e: Les psychopraticiens responsables de décisions, concernant des personnes ou des politiques, fondées sur les résultats des tests ont une compréhension des modalités de mesure psychologique ou éducative, des problèmes de validation, et de la recherche en matière de tests.

2.f : Les psychopraticiens reconnaissent que les problèmes personnels et les conflits peuvent interférer avec l’efficacité professionnelle. En conséquence, ils évitent d’entreprendre toute activité dans laquelle leurs problèmes personnels sont susceptibles de conduire à des performances insuffisantes ou de nuire à un client, un collègue, un étudiant ou un participant à la recherche. S’ils sont engagés dans cette activité quand ils prennent conscience de leurs problèmes personnels, ils cherchent une aide professionnelle compétente pour déterminer s’ils devraient suspendre, résilier ou limiter la portée de leurs activités professionnelles.

2.g : Les psychopraticiens entrant dans de nouveaux domaines d’activité veillent à ce qu’ils aient terminé la formation et les exigences professionnelles liées à ce domaine d’activité avant de pratiquer, et que leur activité dans ce nouveau domaine réponde à la norme la plus élevée possible. Ils assurent qu’il n’y a ni dilution, ni confusion, ni conflit avec une activité en cours.

PRINCIPE 3 : NORMES MORALES & JURIDIQUES
Principe général : les normes morales et éthiques de comportement des psychopraticiens sont une affaire personnelle au même titre que pour tout autre citoyen, sauf s’ils peuvent compromettre l’accomplissement de leurs responsabilités professionnelles ou réduire la confiance du public dans la psychothérapie et les psychopraticiens. En ce qui concerne leur comportement personnel, les psychopraticiens sont sensibles aux normes communautaires en vigueur et à l’impact possible que la conformité ou l’écart par rapport à ces normes peuvent avoir sur la qualité de leur performance en tant que psychopraticiens. Les psychopraticiens sont également conscients de l’impact possible de leur comportement public sur la capacité de leurs collègues à exercer leurs fonctions professionnelles.

3.a : En tant que professionnels, les psychopraticiens agissent en accord avec les principes de l’EAP, de leur Organisation Nationale d’Arbitrage (NAO) et leur institut, ou les normes de l’association et les lignes directrices relatives à la pratique. Les psychopraticiens adhèrent également aux lois et règlements gouvernementaux pertinents. Lorsque les lois, règlements ou pratiques à l’échelle européene, nationale, provinciale, organisationnelle ou institutionnelle entrent en conflit avec l’EAP, le NAO, ou leur institution ou les normes de l’association et les lignes directrices, les psychopraticiens font connaître leur engagement à l’égard de l’EAP, leur NAO et leur institut ou d’une association de normes et lignes directrices afin, autant que possible, de travailler à une résolution du conflit. En tant que professionnels, ils sont concernés par le développement de ces réglementations juridiques et quasi-juridiques qui servent au mieux l’intérêt public, et ils travaillent à la modification des règlements existants qui ne sont pas bénéfiques pour l’intérêt public.

3.b : En tant qu’employés ou employeurs, les psychopraticiens ne se livrent pas ou ne tolèrent pas des pratiques qui sont inhumaines ou qui donnent lieu à des actions illégales ou injustifiables. Ceci comprend, mais sans s’y limiter, celles qui sont fondées sur des considérations de race, de handicap, d’âge, de genre, d’orientation sexuelle, de religion ou d’origine nationale, en matière d’embauche, de promotion ou de formation.

3.c : Dans leurs rôles professionnels, les psychopraticiens évitent toute action qui violerait ou diminuerait les droits juridiques et civils des clients ou d’autres personnes qui pourraient être affectées.

3.d : En tant que praticiens, enseignants, formateurs et chercheurs, les psychopraticiens sont conscients du fait que leurs valeurs personnelles peuvent affecter leur communication, l’utilisation de leurs techniques, la sélection et la présentation de leurs points de vue ou de matériaux et la nature ou la mise en œuvre de leurs recherches. Lorsqu’ils sont confrontés à des sujets qui peuvent heurter, ils reconnaissent et respectent les diverses attitudes et sensibilités individuelles que les clients, les étudiants, les stagiaires ou les sujets peuvent avoir à l’égard de ces questions.

PRINCIPE 4 : CONFIDENTIALITÉ
Principe général : Les psychopraticiens ont l’obligation primordiale de respecter la confidentialité des informations obtenues auprès de personnes dans le cadre de leur travail en tant que psychopraticiens. Ils révèlent ces informations à d’autres seulement avec le consentement de la personne (ou le représentant légal de la personne), sauf dans les circonstances inhabituelles dans lesquelles ne pas le faire serait probablement entraîner un danger évident pour la personne ou d’autres. Les psychopraticiens informent leurs clients des limites légales de la confidentialité. Le consentement de révéler à d’autres des informations devrait normalement être obtenu par écrit de la personne concernée.

4.a: Les renseignements obtenus dans le cadre clinique, ou de conseil, ou l’évaluation de données concernant les enfants, les étudiants, les employés et autres publics, sont uniquement discutées à des fins professionnelles, et seulement avec des personnes clairement concernées par l’affaire. Les rapports écrits et oraux ne présentent que des données destinées à l’évaluation ou pour un renvoi, tous les efforts doivent être faits pour éviter une intrusion excessive dans la vie privée.

4.b : Les psychopraticiens présentant des renseignements personnels obtenus dans le cadre du travail professionnel dans leurs écrits, conférences, ou autres forums publics, doivent obtenir le consentement préalable pour se faire ou garantir l’anonymat.

4.c : Les psychopraticiens prennent des dispositions pour maintenir la confidentialité dans le stockage et l’accès à leurs dossiers, y compris en cas d’indisponibilité.

4.d : Lorsqu’ils travaillent avec des mineurs ou d’autres personnes incapables de donner volontairement un consentement éclairé, les psychopraticiens prennent un soin particulier à protéger les intérêts de ces personnes en consultant d’autres personnes impliquées de manière appropriée.

PRINCIPE 5 : BIEN-ÊTRE DU CLIENT
Principe général : les psychopraticiens respectent l’intégrité et préservent le bien-être des personnes et des groupes avec lesquels ils travaillent. Lorsque des conflits d’intérêts surviennent entre les clients et les institutions qui emploient des psychopraticiens, ceux-ci clarifient la nature et l’orientation de leurs loyautés et responsabilités et gardent toutes les parties informées de leurs engagements. Les psychopraticiens informent pleinement les clients quant à l’objet et la nature de toute évaluation, le traitement, ou la procédure de formation pédagogique, et ils reconnaissent ouvertement que les clients, les étudiants, les stagiaires, ou les participants à la recherche ont la liberté de choix en matière de participation. La coercition de personnes dans leur participation ou maintien d’accès aux services est contraire à l’éthique.

5.a : Les psychopraticiens sont toujours conscients de leurs propres besoins et de leur position potentiellement influente vis-à-vis des personnes telles que les clients, les étudiants, les stagiaires, les sujets et subordonnés. Ils évitent l’exploitation de la confiance et la dépendance de ces personnes. Les psychopraticiens font tous les efforts pour éviter les relations duelles qui pourraient nuire à leur jugement professionnel ou augmenter le risque d’exploitation. Des exemples de telles relations doubles comprennent, mais sans s’y limiter, le traitement professionnel de la recherche ou l’emploi, d’étudiants, de stagiaires amis proches ou parents. L’intimités sexuelle avec la clientèle, les étudiants, les stagiaires et les participants à la recherche est contraires à l’éthique.

5.b : Quand un psychopraticien accepte de fournir des services à un client à la demande d’un tiers, il assume la responsabilité de clarifier la nature des relations avec toutes les parties concernées.

5.c : Lorsque les demandes d’une organisation exigent des psychopraticiens de violer ces principes ou toute éthique, les psychopraticiens clarifient la nature du conflit entre ces exigences et les principes. Ils informent toutes les parties de leurs responsabilités éthiques en tant que psychopraticiens et prennent les mesures appropriées.

5.d : Les psychopraticiens prennent des arrangements financiers anticipés qui protègent les meilleurs intérêts de et sont bien comprises par leurs clients, étudiants, stagiaires ou participants à la recherche. Ils ne donnent ni ne reçoivent aucune rémunération pour diriger les clients vers des services professionnels . Cela fait partie de leur travail de service, que cela soit financièrement rentable ou non.

5.e : Les psychopraticiens mettent fin à toute relation clinique ou consultation dès qu’il est raisonnablement clair que le client n’en tire aucun bénéfice, ou chaque fois que le client en a besoin. Ils lui offrent pour l’aider d’autres sources de soutien.

PRINCIPE 6 : RELATIONS PROFESSIONNELLES
Principe général : Les psychopraticiens agissent en tenant dûment compte des besoins, des compétences spéciales, et des obligations de leurs collègues dans les domaines de la psychothérapie, la psychologie, la médecine et autres professions. Ils respectent les prérogatives et obligations des institutions ou organisations avec lesquelles ces autres collègues sont associés.

6.a : Les psychopraticiens comprennent les domaines de compétence des professions connexes. Ils font pleinement usage de toutes les ressources professionnelles, techniques et administratives qui servent les intérêts des consommateurs. L’absence de relations formelles avec d’autres travailleurs professionnels ne dispense pas les psychopraticiens de la responsabilité d’assurer à leurs clients le meilleur service professionnel possible, ni l’obligation de faire preuve de prévoyance, de diligence et de tact pour obtenir l’assistance complémentaire ou alternative nécessaire.

6.b : Les psychopraticiens connaissent et prennent en compte les traditions et les pratiques des autres groupes professionnels avec lesquels ils travaillent et ils coopèrent pleinement avec ces groupes. Si une personne reçoit des services similaires d’un autre professionnel, le psychopraticien examine attentivement cette relation professionnelle et procède avec prudence et sensibilité tant dans les questions thérapeutiques que pour le bien-être du client. Le psychopraticien discute de ces questions avec le client afin de minimiser le risque de confusion et de conflit, et cherche, si possible, à maintenir des relations claires et voulues avec d’autres professionnels.

6.c: Les psychopraticiens qui emploient ou supervisent d’autres professionnels ou professionnels en formation acceptent l’obligation de faciliter la poursuite du développement professionnel de ces personnes et prennent des mesures pour assurer leur compétence. Ils offrent des conditions de travail appropriées, des évaluations en temps opportuns, des consultations constructives, et des possibilités d’accroître leur expérience.

6.d : Les psychopraticiens n’exploitent pas sexuellement – ou autrement -leurs relations professionnelles avec les clients, stagiaires, étudiants, employés ou participants à la recherche. Les psychopraticiens ne tolèrent pas ou ne se livrent pas au harcèlement sexuel. Le harcèlement sexuel est défini ici comme tous commentaires délibérés ou répétés, gestes ou contacts physiques de nature sexuelle qui seraient jugés indésirables par le destinataire.

6.e: Lorsque les psychopraticiens apprennent la violation de l’éthique par un autre psychopraticien, et si cela semble approprié, ils tentent de manière informelle de résoudre le problème en portant l’attention du psychopraticien sur son comportement. Si la faute est de nature mineure et / ou semble être dûe à un manque de sensibilité, de connaissances ou d’expérience, une telle solution informelle est généralement appropriée. Ces efforts correctifs informels doivent être faits avec la sensibilité due aux droits à la confidentialité. Si la violation ne semble pas se prêter à une solution informelle, ou est de nature plus grave, les psychopraticiens en informent l’institution, l’association ou le comité compétent en matière d’éthique et de déontologie.

6.f: Le crédit de publication est attribué au prorata des apports professionnels de chaque auteur. La contribution professionnelle principale dans le cadre d’un projet commun s’attribue par consentement commun à la personne qui a fait la contribution principale en premier. Des contributions mineures à caractère professionnel et ou non professionnelle type administrative ou similaire peuvent être reconnues dans les notes ou dans une déclaration liminaire. La reconnaissance de documents, publiés ou non, ayant directement influencé la recherche ou l’écritre se font par citations spécifiques. Les psychopraticiens qui compilent et utilisent les travaux d’autres personnes les publient sous le nom du groupe d’origine, le cas échéant, avec leur propre nom apparaissant comme président ou éditeur. Tous les contributeurs sont reconnus et nommés.

6.g : Dans le cadre de la recherche en institutions ou organisations, les psychopraticiens obtiennent l’autorisation appropriée pour effectuer ces recherches. Ils sont conscients de leur obligation de futurs travailleurs de la recherche et veillent à ce que les établissements d’accueil reçoivent une information adéquate sur la reconnaissance de leur contributions.

PRINCIPE 7 : DECLARATIONS PUBLIQUES
Principe général : Les déclarations publiques, annonces de services, publicité et activités promotionnelles des psychopraticiens visent à aider le public à émettre des jugements et des choix éclairés. Les psychopraticiens présentent exactement et objectivement leurs qualifications professionnelles, les affiliations et les fonctions, ainsi que celles des institutions ou organisations avec lesquelles ils peuvent, ou leurs déclarations, être associés. Dans des déclarations publiques fournissant des informations psychothérapeutiques ou des opinions professionnelles ou fournissant des informations sur la disponibilité de techniques, produits, publications et services, les psychopraticiens fondent leurs déclarations sur les résultats généralement acceptables et techniques avec la pleine reconnaissance des limites et incertitudes de ces éléments de preuve.

7.a : Lors de l’annonce ou de la publicité de services professionnels , les psychopraticiens peuvent lister les informations suivantes pour décrire le fournisseur et les services fournis : nom, attestation de diplôme ou de formation universitaire pertinent le plus élevé obtenu d’une institution accréditée, date, type, attribution du CEP, appartenance à des organisations de psychothérapie et/ou professionnelles compétentes ou connexes, adresse, numéro de téléphone, heures de bureau, une brève liste du type de services psychologiques offerts, une présentation appropriée des renseignements sur les frais, les langues étrangères parlées, la politique à l’égard de l’assurance ou des paiements de tiers et d’autres brèves informations pertinentes . D’autres informations supplémentaires, pertinentes ou importantes pour le consommateur, peuvent être incluses des consommateurs si elles ne sont pas interdites par d’autres sections de ces principes éthiques.

7.b: En annonçant ou en faisant la publicité de la disponibilité de leurs services ou publications psychothérapeutiques, les psychopraticiens ne se présentent pas comme appartenant à une organisation d’une manière qui implique faussement le parrainage ou la certification par cette organisation. En particulier, et par exemple, les psychopraticiens ne précisent pas un enregistrement européen, national ou un statut institutionnel ou associatif de manière à suggérer que ce statut implique une compétence ou des qualifications professionnelles spécialisées. Les déclarations publiques comprennent- mais ne sont pas limitées à- la communication au moyen de périodiques, de livres, listes annuaires, internet, télévision, radio, ou vidéos. Ils ne contiennent pas (i) de déclaration fausse, frauduleuse, trompeuse, mensongère ou trompeuse, ou injuste; (Ii) d’ interprétation erronée de fait ou de déclaration de nature à induire en erreur ou tromper parce que, dans ce contexte, n’est décrite qu’une partie des faits pertinents; (Iii) de témoignage d’un patient en ce qui concerne la qualité des produits ou des services d’un psychopraticien; (Iv) de déclaration destinée ou susceptible de créer des attentes fausses ou injustifiées des résultats favorables; (V) de déclaration impliquant des compétences peu communes, uniques; (Vi) de déclaration destinée ou susceptible de faire appel aux craintes, angoisses ou émotions d’un client concernant l’impossibilité d’obtenir les services offerts; (Vii) de déclaration concernant l’opportunité comparative des services offerts; (Viii) de déclaration de sollicitation directe de clients individuels.

7.c: Les psychopraticiens ne compensent pas ou ne donnent pas quelque chose de valeur à un représentant de la presse, la radio, la télévision, ou tout autre moyen de communication en prévision ou en contrepartie de la publicité professionnelle dans leurs médias. Une publicité payée doit être identifiée comme telle, à moins qu’il ressorte du contexte qu’il s’agit d’une publicité payée. Si elle est vouée à être communiquée au public par l’utilisation de la radio ou la télévision, une publicité est pré-enregistrée et approuvée pour diffusion par le psychopraticien. Des copies des annonces et des enregistrements d’émissions sont conservés par le psychopraticien.

7.d: Les annonces de « groupes de croissance personnelle, » groupes d’intérêt spécifiques, sessions, de cours, de cliniques, de formations et organismes, donnent un énoncé clair des objectifs et une description claire de l’expérience ou la formation à fournir. L’éducation, la formation et l’expérience des membres du personnel sont correctement définis et disponibles avant le début du groupe, des cours ou des services de formation. Un énoncé clair des droits et des implications contractuelles est disponible avant participation.

7.e: Les psychopraticiens associés au développement ou à la promotion de techniques psychothérapeutiques, de produits, de livres, ou autres produits proposés à la vente commerciale, s’efforcent raisonnablement de veiller à ce que les annonces et les publicités soient présentées d’une manière professionnelle, scientifiquement acceptable, éthique et factuelle.

7.f: Les psychopraticiens ne participent pas à des fins personnelles dans les annonces ou des publicités commerciales recommandant au public l’achat ou l’utilisation de produits ou services exclusifs ou de source unique lorsque cette participation est basée uniquement sur leur identification en tant que psychopraticiens.

7.g: Les psychopraticiens présentent la science et l’art de la psychothérapie et offrent leurs services, produits et publications avec précision, en évitant de fausses déclarations par sensationnalisme, exagération ou superficialité. Les psychopraticiens sont guidés par l’obligation primaire d’aider le public à l’élaboration de jugements, opinions et choix éclairés.

7.h: En tant qu’ enseignants, les psychopraticiens veillent à ce que les déclarations dans les catalogues et les plans de cours soient exactes et non trompeuses, notamment en termes de matière couvertes, les bases d’évaluation des progrès et la nature des expériences de cours. Leurs annonces, brochures ou publicités décrivant des ateliers, des séminaires, ou d’autres programmes éducatifs décrivent avec précision le public pour lequel le programme est destiné, ainsi que les critères d’admissibilité, les objectifs éducatifs, et la nature des matériaux traités. Ces annonces présentent également précisément le parcours la formation , et l’expérience des psychothérapeutes présentant les programmes et les frais impliqués .

7.i: Les annonces publiques, ou sollicitant des participants pour la recherche, dans lequel des services cliniques ou d’autres services professionnels sont offerts à titre d’incitation montrent clairement la nature de ces services, ainsi que les coûts et autres obligations pour acceptation des participants à la recherche.
7.j : Le psychopraticien accepte l’obligation de corriger ceux qui présentent des qualifications professionnelles, ou des associations de psychopraticiens proposant des produits ou des services, d’une manière incompatible avec ces lignes.

7.k: Les services diagnostics et thérapeutiques individuels ne sont fournis que dans le contexte d’une relation psychothérapeutique professionnelle . Lorsque des conseils personnels sont donnés au moyen de conférences publiques ou de démonstrations, de journaux ou de magazines, de programmes de radio ou de télévision, de courrier, ou supports similaires, le psychopraticien utilise les données pertinentes les plus récentes et exerce le plus haut niveau de jugement professionnel.

7.l: Les produits qui sont décrits ou présentés au moyen de conférences publiques ou de démonstrations, de journaux ou de magazines, de programmes de radio ou de télévision, de courrier, ou supports similaires répondent aux mêmes normes reconnues que les produits utilisés dans le cadre d’une relation professionnelle.

PRINCIPE 8 : ÉVALUATION DES TECHNIQUES
Principe général : Dans le développement, la publication et l’utilisation des psychothérapies ou techniques d’évaluation psychologique, les psychopraticiens font tous les efforts pour promouvoir le bien-être et l’intérêt supérieur du client. Ils se prémunissent contre l’utilisation abusive des résultats de l’évaluation. Ils respectent le droit du client de connaître les résultats, les interprétations et les bases de leurs conclusions et recommandations. Les psychothérapeutes font tous les efforts pour maintenir la sécurité des tests et d’autres techniques d’évaluation dans les limites des mandats juridiques. Ils cherchent à assurer l’utilisation appropriée des techniques d’évaluation par les autres.

8.a: En utilisant des techniques d’évaluation, les psychopraticiens respectent le droit des clients d’avoir des explications complètes sur la nature et le but des techniques dans une langue que les clients peuvent comprendre, sauf si une exception explicite à ce droit a été convenu à l’avance. Lorsque les explications doivent être fournies par d’autres, les psychopraticiens établissent des procédures pour assurer l’adéquation de ces explications.

8.b: Les psychopraticiens responsables du développement et de la normalisation des tests psychologiques et d’autres techniques d’évaluation utilisent des procédures scientifiques établies et respectent les normes EAP, nationales et institutionnelles ou organisationnelles.

8.c: Dans la présentation des résultats de l’évaluation, les psychopraticiens indiquent des réserves qui existent quant à la validité ou la fiabilité en raison des circonstances de l’évaluation ou l’inadéquation des normes pour la personne testée. Les psychopraticiens cherchent à faire en sorte que les résultats des évaluations et leurs interprétations ne soient pas utilisées à mauvais escient par d’autres.

8.d: Les psychopraticiens reconnaissent que les résultats d’évaluation peuvent devenir obsolètes et ne représentent pas une image complète de l’évaluation. Ils font tous les efforts pour éviter et prévenir l’utilisation abusive des mesures obsolètes ou des évaluations incomplètes.

8.e: Les psychopraticiens offrant des services de notation et d’interprétation sont en mesure de produire des éléments de preuve appropriés pour la validité des programmes et des procédures utilisées pour en arriver à des interprétations. L’offre publique d’un service d’interprétation est considérée comme une consultation de professionnel à professionnel. Les psychopraticiens font tous les efforts pour éviter l’utilisation abusive des rapports d’évaluation.

8.f: Les psychopraticiens ne favorisent pas ou ne promeuvent pas l’utilisation des techniques d’évaluation psychothérapeutiques ou psychologiques par des personnes non qualifiées ou mal formées, à travers l’enseignement, le parrainage ou la supervision.

PRINCIPE 9 : RECHERCHE
Principe général : La décision d’entreprendre des recherches repose sur un jugement individuel du psychopraticien sur la meilleure façon de contribuer à la science et au bien-être humain. Après avoir pris la décision de mener des recherches, le psychopraticien tient compte des différentes alternatives dans lesquelles les énergies et les ressources pourraient être investies. Sur la base de cette considération, le psychopraticien mène l’enquête dans le souci de la dignité et du bien-être des personnes qui participent, et en connaissance des règlements et des normes professionnelles régissant la conduite de la recherche avec des êtres humains.

9.a: Dans la planification d’une étude, le psychopraticien qui mène l’enquête (l’enquêteur) a la responsabilité de faire une évaluation minutieuse de son acceptabilité éthique. Dans la mesure où la pondération des valeurs scientifiques et humaines suggère un compromis de ce principe, l’enquêteur encourt l’obligation de demander des conseils éthiques et observer des garanties rigoureuses pour protéger les droits des participants humains.

9.b : Considérer si un participant à une étude prévue sera un «sujet à risque» ou un «sujet à risque minimal», selon les normes reconnues, est une préoccupation éthique primaire à l’enquêteur.

9.c: L’investigateur conserve toujours la responsabilité de veiller à la pratique éthique dans la recherche. L’enquêteur est également responsable du traitement éthique des participants à la recherche, par les collaborateurs, assistants, étudiants et employés, qui tous, cependant, encourent des obligations similaires.

9.d : Sauf dans la recherche à risque minimal, l’enquêteur établit un accord clair et équitable avec les participants de recherche, avant leur participation, ce qui clarifie les obligations et les responsabilités de chacun. L’enquêteur a l’obligation d’honorer toutes les promesses et les engagements pris dans cet accord. L’enquêteur informe les participants de tous les aspects de la recherche qui pourraient raisonnablement influencer sa volonté de participer et explique tous les autres aspects de la recherche sur lesquels les participants souhaitent se renseigner. La non divulgation complète avant d’obtenir le consentement éclairé exige des garanties supplémentaires pour protéger le bien-être et la dignité des participants à la recherche. La recherche avec les enfants ou avec des participants qui ont une déficience qui limiteraient la compréhension et / ou la communication exige des procédures de sauvegarde spéciales.

9.e: Les exigences méthodologiques d’une étude peuvent donner l’impression que l’utilisation de la dissimulation ou la tromperie sont nécessaires. Avant de procéder à une telle étude, le chercheur a la responsabilité particulière de (i) déterminer si l’utilisation de ces techniques est justifiée par prospective scientifique, éducative, ou implicite valeur de l’étude; (Ii) de déterminer si d’autres procédures sont disponibles qui n’ utilisent pas la dissimulation ou la tromperie; et (iii) de veiller à ce que les participants reçoivent une explication suffisante le plus tôt possible. Il existe une présomption à ne pas utiliser de telles techniques.

9.f: L’investigateur respecte la liberté de l’individu de refuser de participer ou de se retirer de la recherche à tout moment. L’obligation de protéger cette liberté exige une réflexion approfondie et la considération lorsque l’enquêteur est dans une position d’autorité ou d’influence sur le participant. Ces positions d’autorité comprennent, mais ne sont pas limitées à, des situations dans lesquelles la participation à la recherche est nécessaire dans le cadre de l’emploi ou dans lesquelles le participant est un étudiant, un client ou un employé de l’enquêteur. Les droits de la personne l’emportent sur les besoins de l’enquêteur pour terminer la recherche.

9.g: L’enquêteur protège le participant de l’inconfort physique et mental, des dommages, et du danger qui pourrait résulter des procédures de recherche. S’il existe des risques de telles conséquences, l’enquêteur informe le participant de ce fait. Les procédures de recherche susceptibles de causer un préjudice grave ou durable à un participant ne sont pas utilisées à moins que la non-utilisation de ces procédures puissent exposer le participant à un risque de dommage plus grand, ou à moins que la recherche ait potentiellement un grand avantage et que, pleinement informé, chaque participant ait donné son consentement volontaire. Le participant doit être informé des procédures de contact de l’enquêteur offertes dans un délai raisonnable après la participation en cas de stress, préjudice potentiel, ou de questions connexes ou de préoccupations. Le consentement obtenu par le participant ne limite pas ses droits légaux ou ne réduit pas les responsabilités juridiques de l’enquêteur.

9.h: Une fois les données recueillies, l’enquêteur fournit aux participants des informations sur la nature de l’étude et tente de supprimer toutes les idées fausses qui ont pu surgir. Lorsque les valeurs scientifiques ou humanitaires justifient de retarder ou de refuser cette information, l’enquêteur encourt une responsabilité particulière pour surveiller la recherche et assurer qu’il n’y a pas de conséquences dommageables pour le participant.

9.i: Lorsque les procédures de recherche entraînent des conséquences indésirables pour le participant, l’enquêteur a la responsabilité de détecter et de supprimer ou de corriger ces conséquences, y compris les effets à long terme.

9.j: Les informations obtenues au sujet d’un participant à la recherche au cours d’une enquête sont confidentielles, sauf accord contraire pris à l’avance. Lorsque la possibilité existe que d’autres puissent avoir accès à ces informations, cette possibilité, ainsi que les plans de protection de la confidentialité, sont expliqués au participant dans le cadre de la procédure d’obtention du consentement éclairé.

PRINCIPES ADDITIONNELS POUR LES PSYCHOPRATICIENS TRANSPERSONNELS

Principe A: Les psychopraticiens transpersonnels respectent et prennent en compte les expériences archétypales , mythiques , paranormales , mystiques , spirituels et à contenu religieux du client. Ceux-ci sont considérés comme différentes dimensions de la conscience humaine .

Principe B: Tout en travaillant avec les états de conscience élargis, les psychopraticiens transpersonnels doivent être conscients de la haute sensibilité et de l’ouverture associées à l’état du client. Ces états étendus de conscience ont besoin d’une formation et compétences spécialisées.

 

Christiane Beaugé

Relaxologue, sophrologue, enseignante de la Méditation Pleine Conscience et du M.B.S.R. (Réduction du Stress par la Pleine Conscience) je suis praticienne de méditation selon les traditions bouddhistes Tibétaine et Vipassana depuis de nombreuses années.

La rencontre avec la Méditation Pleine Conscience a concilié mes intérêts personnels pour la méditation avec mon activité professionnelle pour offrir un accompagnement simple, profond, enseignant, ouvrant les personnes à des prises de conscience bien plus larges que celles qui au départ motivent leur présence.

C’est une joie de transmettre cette pratique et son état d’esprit afin que chacun vive son épanouissement et sa réalisation, pour lui-même et avec les autres.

christianebeauge@yahoo.fr

www.pleineconscience75.com

Jean Gagliardi

Jean Gagliardi est un chercheur indépendant, analyste de rêves, auteur, conférencier, formateur. Son travail avec les images intérieures est enraciné dans la psychologie des profondeurs de Jung qu’il explore depuis plus de 35 ans dans une perspective essentiellement non-dualiste. Il a vécu 25 ans au Québec où il a été formé en psychologie sacrée par l’école Ho Rites de Passage, dont il est devenu un des enseignants, et il s’est intéressé de près aux traditions amérindiennes du rêve. Il a longtemps recherché quels pouvaient être les points de jonction entre le travail avec les rêves et la méditation. Il s’inscrit dans la lignée spirituelle de Richard Moss, auprès de qui il intervient régulièrement en tant que traducteur. Partant de ces recherches et enseignements, il a développé plusieurs approches des rêves qui vont au-delà de leur interprétation pour les déployer en faisant appel au ressenti ancré dans le corps, l’imagination active et l’écoute intérieure alliées à la présence.

Il est l’auteur de plusieurs fictions et d’un livre intitulé Feu et vent (Réel Éditions 2018) où le rêve est envisagé sous l’angle de l’émergence du Soi. Il anime depuis 2013 le blogue « la voie du rêve », qu’il dédie au travail du rêve, à la méditation, et surtout à la beauté de vivre.

voiedureve.blogspot.com

Murielle Massin

Murielle Massin, 65 ans, est psychologue clinicienne et psychothérapeute, diplômée de l’École Parisienne de Gestalt. Elle a exercé en cabinet libéral.

Elle est en parallèle engagée sur une voie spirituelle, celle provenant du maître indien Swâmi Prajnanpad, introduite en France par Arnaud Desjardins (qui est son père). Elle a eu le privilège de côtoyer dans sa jeunesse des communautés spirituelles auprès de maitres hindous et tibétains, en Inde.

Nathalie Kreja-Largouet

Psychopraticienne spécialisée en analyse trans-générationnelle
Sophrologue RNCP
Hypnothérapeute des traumatismes
Art-thérapeute

J’exerce en cabinet, en institutions, ainsi qu’en entreprises privées et publiques depuis près de 20 ans.
J’aborde les conséquences des traumatismes psychiques et physiques du point de vue de l’histoire trans-générationnelle et systémique d’un individu.
Titulaire d’un D.U en soins palliatifs, je porte un intérêt particulier à la prise en charge des souffrances qu’un individu peut exprimer.
Je regarde celles-ci comme autant de tentatives d’expression.
Cette souffrance, en tant que contenu physique, émotionnel et psychique prendra forme dans le réceptacle disponible, qu’il soit réel ou imaginaire.
Mon approche phénoménologique, inspirée de mon expérience de sophrologue et de thérapeute en analyse trans-générationnelle, aborde le prisme des comportements d’adaptation comme des chemins à emprunter et à détourner si nécessaire.
Ma sensibilité d’artiste et l’attrait que j’ai pour toutes les formes d’art seront des outils précieux là où il y a un manque de symbolisation.
La thérapie de l’art et par l’art ainsi que ses univers symboliques et philosophiques seront des supports de projection essentiels à ma pratique.

Christophe Massin

Christophe Massin, 69 ans, a été psychiatre-psychothérapeute pendant 40 ans et s’est simultanément engagé dans un cheminement spirituel depuis l’âge de 21 ans dans la voie provenant du maître indien Swâmi Prajnanpad, introduite en France par Arnaud Desjardins. Il a publié des livres :

• Sur la psychologie périnatale (Le bébé et l’amour ; Vous qui donnez la vie)
• Sur les risques psychosociaux (Réussir sans se détruire – des solutions au stress professionnel)
• Sur psychothérapie et spiritualité (Swâmi Prajnanpad et les lyings ; Souffrir ou aimer – transformer l’émotion ; Une vie en confiance – dialogues sur la peur ; Moins d’ego…plus de joie!)

Violaine Beraud Sudreau

Psychanalyste, formée au travail psychocorporel et aux approches transpersonnelles (notamment la Respiration Holotropique), spécialisée dans l’accompagnement au deuil et en formation d’accompagnants, notamment à l’association Vivre son Deuil. Membre de la FF2P et du GRETT.

Directrice pédagogique du « Diplôme Universitaire Européen du deuil chez l’adulte et l’enfant » à l’Universidad Européa Miguel de Cervantes

Bernadette Blin

Bernadette Blin, psychologue et psychothérapeute, est une des pionnières en France pour l’établissement de la psychothérapie transpersonnelle, au travers de ses multiples engagements associatifs tant au niveau français qu’international. Elle a créé l’IRETT à partir de 1995, le premier institut de formation à la psychothérapie transpersonnelle, puis s’est impliquée dans la création du CesHum qui a repris les activités de l’IRETT dès 2015.

Actuellement Présidente d’EUROTAS, l’association européenne du transpersonnel, Présidente d’honneur de l’IPTB (Institut de Psychologie Transpersonnelle de Barcelone), proche de Stan et Brigitte Grof pour développer la connaissance et la reconnaissance du potentiel de transformation des états holotropiques.

Brigitte Chavas

Gestalt-thérapeute et thérapeute transpersonnelle formée à la psychologie spirituelle, Brigitte Chavas est formatrice et superviseure des praticiens de la relation d’aide. Son parcours s’articule autour de la conscience du corps, de la relation, de l’instant présent, pour une écologie globale personnelle et collective.

Elle pratique la psychothérapie depuis plus de 25 ans en individuel et organise et anime de nombreux séminaires depuis 1988 : en particulier, les séminaires Souffle et Thérapie depuis 1997, groupes pour tous, « spécial » couples et « spécial » adolescents et jeunes adultes.

Auteure de nombreux articles et co-auteure de « Guérir l’ego, révéler l’être« , Trédaniel 2009, de » Manuel de psychothérapie transpersonnelle « , Dunod InterEditions 2011 et de « Quand la conscience s’éveillera », accompagnements spirituels, L’Harmattan 2016.

Séminaires de psychothérapie : www.souffletherapie.net

Formation/supervision : www.brigittechavas.com

Robert Dilts

Robert DILTS est depuis les années 1975 un des principaux chercheurs et développeur de la programmation neuro-linguistique (PNL) et de ses applications aux domaines de la santé, de l’éducation et des affaires.

Robert Dilts est un écrivain, coach, consultant et chercheur de renommée internationale.

Ses techniques sur les stratégies, les systèmes de croyance, la PNL « systémique », le Ré-imprinting, l’Intégration des croyances en conflit, « Sleight of Mouth Patterns », et son modèle des niveaux logiques, ont connu une large diffusion.
Ses derniers travaux sur la PNL de 3ème génération concernent la communication, l’apprentissage et le changement aux niveaux de l’identité, de la mission et de la vision. Les applications en sont génératives et systémiques et s’adressent autant à la croissance des individus que des organisations.

Nicolat Dumont

Psychologue clinicien, psychothérapeute transpersonnel, praticien en chamanisme et en respiration holotropique, hypnothérapeute, formateur, superviseur.

Après une dizaine d’année de travail en institution du secteur sanitaire et social (psychiatrie, pédopsychiatrie, toxicomanie…), il exerce en cabinet libéral depuis 2007 : consultations, psychothérapies individuelles, animation de groupes transpersonnels, formations, supervisions.

Il vit entre la France et le Mexique.

Fondateur et formateur en HET (Hypnose Ericksonnienne Transpersonnelle). Un ouvrage est en cours d’écriture.
Il est également l’auteur d’un ouvrage à paraître courant 2020 : Les EMC au quotidien, Ideo Editions.

Spécialisé dans l’accompagnement des expériences extraordinaires (Ancien membre de l’Inrees – Institut de Recherche sur les Expériences Extraordinaires), il a co-créé le Cerofrance, qui reçoit et accompagne les expériences d’abductions et autres contacts ufologiques.

Michèle Girard

Je commence ma carrière dans les soins en 1983 à Lyon et j’obtiens mon diplôme d’infirmière de secteur psychiatrique à 24 ans, en 1986.

Je travaille avec des patients souffrant de trouble de type psychotique. Je m’intéresse à l’autonomie de la personne pour un retour dans la cité après des longues années d’hospitalisation. J’apprends aussi les avantages et les inconvénients d’un travail d’équipe réunissant divers professionnels dans une institution.

En 1992, je quitte Lyon pour m’installer et travailler dans un hôpital universitaire à Genève. Dans ce contexte, toujours animée de la dimension du développement psychologique de l’Etre humain, de sa dimension familiale et sociétale, je découvre aussi les impacts de la neuroscience sur la compréhension des divers troubles mentaux. Je développe une pratique des interventions de crise en milieu hospitalier et affine mes aptitudes pour la prévention du suicide.

Dans la même période, j’entreprends une première psychothérapie de type analytique jungienne de 1993 à 1997.

Affecté dès 1996, dans un centre de thérapies brèves, j’apprends à animer des groupes thérapeutiques et mener conjointement des entretiens individuels.

Je me forme pendant 3 ans à la thérapie familiale systémique que j’ai l’opportunité d’exercer en co-animation dans ce centre.

Conjointement je développe un intérêt pour des personnes de plus en plus présentes en consultation et souffrant d’un trouble de personnalité borderline ou état-limite.

J’ai la chance de me former aux USA à la Thérapie Dialectique Comportementale du Professeur en psychologie Marsha. M. Linehan en 1997. Cette thérapie inclut un suivi individuel et de groupe et exige un engagement thérapeutique pluridisciplinaire de la petite équipe formée à cette approche ainsi qu’une constante volonté d’améliorer un savoir et la pratique professionnelle de chacun. En outre, cette thérapie me fait découvrir des techniques méditatives (Mindfulness) et m’apprend à développer davantage la conscience de soi, du corps, de l’unicité et la reliance aux autres et à un tout.

En 2001, je prends un autre tournant dans ma carrière. L’intégration de mes connaissances et de ma pratique me permet d’accéder à la fonction d’infirmière spécialiste clinique en psychiatrie avec une expertise pour la prise en soin de personnes souffrant d’un trouble de l’humeur et d’un trouble de personnalité. Cette nouvelle fonction oriente mon travail sur les supervisions cliniques infirmières, l’enseignement en psychopathologie et en savoir-faire dans la profession, la mise en place de projets visant à l’amélioration de la qualité des soins. Je suis aussi appelée par différents partenaires de soins pour des consultations, sur un moyen terme, de patients hospitalisés et dont les difficultés psychiques et relationnels mettent à mal leur propre vie et les soins classiques hospitaliers.

Parallèlement je commence une nouvelle thérapie individuelle qui m’amène à la pratique depuis 1999 des stages en respiration transpersonnelle (ex holotropique) et je suis au bénéfice de la formation de cette méthode dans le cadre de l’IRETT de 2006 à 2008. Je me forme ensuite à la thérapie transpersonnelle de 2009 à 2016.

J’aime tenir compte de la dimension biologique, physique, psychique et spirituelle de l’Etre Humain y compris dans des situations de crise. J’aime utiliser les approches thérapeutiques individuelles, groupales et les médicaments prescrits quand ils sont nécessaires et en connaître leur impact. Je suis passionnée par tout ce qui m’ouvre à des champs d’exploration de la conscience qu’elle soit personnelle, collective, dans ma relation à autrui et au monde.

Stanislav Grof, M.D & Brigitte Grof

Stanislav Grof, M.D.

Le docteur Stanislav Grof, médecin psychiatre, est l’un des fondateurs du mouvement transpersonnel initié en 1969. Ses plus de 60 ans d’expériences et de recherches dans le domaine des états modifiés de conscience ou états holotropiques font de lui l’une des références internationales incontournables dans ce domaine. Il a toujours été innovateur et a fait éclater le cadre conceptuel étriqué de la psychologie occidentale pour ouvrir au champ transpersonnel en accord avec les découvertes de la physique quantique. 

Il a contribué à élaborer le soubassement théorique de la psychologie transpersonnelle et à la suite de ses recherches et activités cliniques psychédéliques (jusqu’en 1973), il a créé la Respiration Holotropique, une des méthodes majeures dans le champ d’exploration de la conscience.

Il a reçu en 2007, le prestigieux prix « Vison 97 » de la Fondation Vaclav et Dagmar Havel à Prague, prix qui récompense les chercheurs qui ont su croiser et intégrer le cadre de la connaissance scientifique traditionnelle avec des manières novatrices d’explorer les questions fondamentales de la connaissance et de l’existence.

Brigitte Grof

Brigitte Grof, psychologue et psychothérapeute, impliquée depuis plus de 30 ans dans le champ des thérapies transpersonnelles et formatrice en Respiration Holotropique, aux Etats-Unis et en Europe. Mariée à Stan Grof, elle a à coeur de diffuser son message et de soutenir toutes les initiatives qui vont dans ce sens. Son sens clinique et sa générosité en font une ambassadrice de premier plan au niveau international.

Alexandre Jollien

Alexandre Jollien est né en 1975 en Valais. Atteint d’un accident de naissance, il passe 17 ans de sa vie dans une institution spécialisée pour personnes infirmes moteur cérébral. Il étudiera ensuite le commerce pour se consacrer finalement à la philosophie qu’il étudiera à l’université de Fribourg. Puis il s’initiera au grec ancien à l’université de Dublin pour ensuite faire un voyage de trois ans en Corée du Sud où il s’initiera au zen.

Il publie en 1999 L’Eloge de la faiblesse, ouvrage couronné par l’Académie Française. Puis suivront Le Métier d’homme, La Construction de soi, Le Philosophe nu et Le Petit Traité de l’abandon.

En 2015, il publie avec Matthieu Ricard et Christophe André, le bestseller Trois amis en quête de sagesse.

Dans son dernier livre, Vivre sans pourquoi, l’auteur explore, sous forme de cahier de route, son itinéraire spirituel au pays du matin frais.

Alexandre Jollien donne de nombreuses conférences. Il puise sa pensée à plusieurs sources : la mystique chrétienne, la tradition philosophique et l’expérience du zen.

Jean-Yves Leloup

Jean-Yves Leloup, Docteur en philosophie, psychologie et théologie, écrivain, conférencier, dominicain puis prêtre orthodoxe, il offre à travers ses livres, conférences et séminaires un approfondissement des textes sacrés, ainsi qu’une approche et une réflexion d’une grande richesse sur la spiritualité au quotidien grâce à une

formation pluridisciplinaire d’une rare complémentarité. Membre de l’Organisation des Traditions unies, docteur honoris causa es sciences à l’Université de Colombo (Sri Lanka), Jean-Yves Leloup enseigne en Europe, aux Etats-Unis et en Amérique du Sud dans différentes universités et instituts de recherche en anthropologie fondamentale. Auteur d’une cinquantaine d’ouvrages et de traductions et commentaires des évangiles de Thomas, Jean, Philippe et Marie de Magdala, il participe à de nombreuses rencontresintertraditions.

Marie-Dominique Linder

Femme Médecine, Thérapeute Transpersonnelle, Psychanalyste Jungienne, Licence de psychologie, Masseur-Kinésithérapeute D.E.

40 ans d’approches méditatives corporelles et vocales et de formations à l’art du chant spontané et du chant de guérison. Enseignements chamaniques des traditions bouddhistes et amérindiennes. Formation au Mandala de l’Être avec R Moss. Formation Karuna aux pratiques de la Pleine Conscience et de la Compassion (dans la lignée des enseignements de Chogyam Trungpa).

Certifiée Eurotas. Membre du cercle de Sagesse des traditions ancestrales.

Une grande partie de mon chemin de vie consiste à soulager la souffrance affective des Êtres humains. Je les accompagne en individuel et en groupe à se reconnecter à leurs propres ressources et capacités à s’aimer et révéler la bonté et la joie ancrées dans leur cœur. En quête du lien entre corps, psychisme et spirituel, ce seront les enseignements de la sagesse bouddhiste tibétaine puis amérindienne qui me feront comprendre dans l’intime de mes tissus que : la névrose est voie de Sagesse, notre nature intrinsèque est Bonté et Joie et l’Amour, la véritable Source de guérison.

Ces traditions m’ont connectée à l’importance vitale de la nature et des grandes lois du Vivant, les 5 éléments, les 7 directions qui nous constituent intimement. Les initiations reçues et une pratique engagée m’ont ramenée à la puissance de « l’Instant Présent » par l’attention au Souffle du Vivant. Méditer, vibrer les sons et chanter par l’Inspiration du Présent sont des voies alchimiques de transmutation de l’épais en subtil. Transmutation de l’égo vers l’Être, de l’isolement vers l’Échange, de la peur vers l’Amour.

Site : www.mariedominiquelinder.com

Sabine Martin

Sabine est psychologue clinicienne, psychothérapeute, formatrice, superviseure.

Elle travaille avec des enfants, des adultes et des couples, propose un travail pluridisciplinaire, aussi bien analytique que psychocorporel, intégrant également la psychogénéalogie.

Sabine anime des groupes d’Animathérapie et de Respiration Holotropique avec Guillaume Martin.

Elle enseigne la psychopathologie en y intégrant une dimension ethnologique et transpersonnelle et, à Isthme, la kinésiologie dans le cadre de la formation de relaxologues.

Richard Moss

Richard enseigne, depuis plus de 35 ans, une spiritualité sans dogmatisme et dans le respect des religions. Il vient de Californie.

En 1976, il connaît une « transformation radicale » et abandonne l’exercice de la médecine classique pour se consacrer à l’exploration de la conscience. Se basant sur une profonde connaissance des processus de transformation, il guide des groupes dans l’exploration de la relation consciente, à soi, aux autres, à la vie et au divin.

Le travail au cours de ses séminaires vise à développer la maturité et la responsabilité de chacun.

Il a élaboré un modèle concret et une pratique, « le Mandala de l’Être », permettant de repérer ses mécanismes de survie et de cultiver la présence à l’instant présent.

Auteurs de nombreux livres, dont :

« Le Papillon noir » aux Editions du souffle d’or

« Le Mandala de l’Être », aux éditions Albin Michel

Jean-Frédéric Motchane

Jean-Frédéric Motchane est titulaire d’un diplôme de psychomotricien et d’un master en sciences de l’éducation acquis tous deux à l’université de Genève. II a exercé pendant une dizaine d’année dans diverses institutions pluridisciplinaires auprès d’une population d’enfants et d’adolescents présentant des problématiques développementales allant de difficultés du comportement et d’apprentissage à des troubles du spectre autistique.

Installé depuis quinze ans comme thérapeute psychocorporel pour adulte en cabinet libéral, il anime aussi des sessions de groupe et de supervision. Par ailleurs, il occupe un poste de chargé de cours à la Haute Ecole en Travail Social de Genève. Dans ce cadre, il intervient dans la formation professionnelle des psychomotriciens, mais aussi des travailleurs sociaux et d’autres professionnels de la santé .

Jean-Frédéric s’est formé pendant plusieurs années à diverses approches psychocorporelles ( exploration corporelle relationnelle, danse thérapie, expression corporelle, etc…) et à la respiration holotropique auprès de l’IRETT. En contexte de formation comme de thérapie , il accorde au corps et à la sensorialité une place singulière : espace de ressources possibles qui contribuent à guider l’intervention de l’accompagnant, support à l’intégration et l’incarnation des processus mobilisés, porte d’accès aux états élargis de conscience. Jean-Frédéric s’intéresse aussi à la question centrale du changement et de ses processus dans les cadres distincts de la formation et de la thérapie. Ses références théoriques s’inspirent largement, mais sans exclusivité aucune, du courant humaniste et son prolongement transpersonnel.

Josef Schovanec

Si vous demandez à Josef Schovanec de se présenter, voici comment il se résume en quelques mots : « Josef Schovanec, 36 ans, rescapé de la camisole chimique, est saltimbanque de l’autisme depuis de longues années »

Philosophe, écrivain français et grand voyageur, Josef Schovanec milite pour la dignité des personnes autistes. Après une scolarité difficile, il obtient une maîtrise à Sciences Po Paris, puis un doctorat en philosophie et sciences sociales à l’EHESS.

Lors de ses voyages il découvre d’autres cultures et partage ses découvertes pendant, entre autres, sa chronique sur Europe 1, « Voyages en Autistan ».

Il est l’auteur de quatre ouvrages biographiques et récits de voyages abordant la question de l’autisme, dont son autobiographie Je suis à l’Est !. Depuis 2007, il donne de nombreuses conférences et des formations dans le domaine de l’autisme.

Carole Sédillot

A peine terminées ses études secondaires elle part et parcourt le monde pour répondre à l’appel d’un métier, d’une vocation, d’une passion… la Danse.

De retour en France, elle reprend des études de psychologie et délaissant volontairement les cursus universitaires, elle se forme à Paris dans des écoles parallèles réputées pour leur sérieux et leur qualité, plus ouvertes et plus créatives dans les sciences humaines :

Grâce à ce parcours atypique et créatif, enrichi par ces divers modules en psychologie générale, en psychologie jungienne et à la relation d’aide, elle fonde en 1983 ASTR’ÉVOLUTION Symbole et Psyché à Paris. www.symbole-et-psyche.com

De 1998 à 2007, elle dispense son enseignement en psychologie, symbolisme et mythologie au sein de prestigieuses entreprises, associations ou écoles. Spécialisée en psychologie jungienne, elle collabore à Psychologies Magazine.

Elle est intervient dans des structures similaires en Suisse et au Québec où elle se rend régulièrement.

Auteure d’une quinzaine d’ouvrages dont :

ABC de la Psychologie jungienne (Éditions Grancher)

ABC du Symbole (Éditions Grancher)

ABC de l’Alchimie (Éditions Grancher)

La Quête du Soi, les 12 Travaux d’Hercule (Éditions Dervy)

Jeu et Enjeu de la psyché (Éditions Dervy)

Elle est depuis 4 ans Directrice de collection aux Éditions Dervy (collection la Quête du Soi) avec la présence de Michel Cazenave. Et elle accompagne des voyages thématiques en Grèce (sur les pas de nos mythes fondateurs) et en Suisse (sur les traces de C.G. Jung).

Elle est présidente de NAT Association, créée suite au tsunami de décembre 2004 www.nat-asso.org, association qui vient en aide aux enfants défavorisés en Thaïlande.

Julia Boyer

Psychologue environnementaliste de formation initiale, Julia Boyer a travaillé pendant une dizaine d’années au service d’une relation plus consciente de l’Homme avec la nature et plus particulièrement avec l’élément eau.

Formée ensuite à la psychothérapie trans-personnelle au CesHum, elle pratique en libérale depuis douze ans à son cabinet et dans les forêts en Seine-et-Marne. Elle accompagne les adolescents, les adultes, les couples et les groupes avec une attention particulière à la qualité de la relation à soi, au plus grand que soi et aux autres.

Elle a co-crée et animé pendant quatre ans le groupe continu « Ma Nature » ainsi que la formation pour les professionnels de l’accompagnement « La psychothérapie au contact de la nature ».

Son exercice de la thérapie comme celui de la formation, est influencé par les pratiques chamaniques qu’elle a developpées d’après les enseignements de la FSS (Foundation for Shamanic Studies) ainsi que par diverses pratiques de conscience corporelle comme la danse et le chant d’improvisation, le Tai Chi et la méditation de pleine conscience.

Sylvy Joly

Consultante en Ressources Humaines, Psychopraticienne et Relaxologue.

Angliciste de formation universitaire et spécialiste en sciences de l’Education, elle se dirige très vite vers les techniques d’apprentissage Holistique et d’« Accelerated Learning»: Suggestopédie ,Psychodramaturgie- Linguistique et RYE (Recherches sur le yoga dans l’enseignement).

Sa passion de l’être humain la conduit à se former tout au long de sa carrière afin de développer son propre potentiel et d’affiner ses accompagnements :

Programmation.Neuro.Linguistique., Analyse Transactionnelle, Gestion du stress, Relaxation Evolutive, Communication non violente, Animathérapie et Psychologie Transpersonnelle…

Consultante internationale, elle intervient dans différents pays en entreprises et administrations en communication interpersonnelle, gestion du stress, formations de formateurs, et anime régulièrement des séminaires de langue (anglais et français FLE) par la Suggestopédie avec un public varié (adultes, ados, enfants)

Au sein de différentes universités, Cergy, Villetaneuse, Bobigny et Léonard de Vinci) et grandes écoles (ESSEC, EPSI, ESMA, Ecole des Mines de Douai) elle forme les étudiants aux techniques de communication et anime régulièrement des journées de gestion du stress à l’école des éducateurs de Cergy.

A partir de 1999 elle est chargée de cours à l’université de Cergy-Pontoise en communication, management et anglais tout en poursuivant ses activités de Consultant.

En 2015 elle crée son entreprise « Rainbowsjconsulting » pour continuer ses missions orientées sur l’optimisation du potentiel humain et de l’image de Soi.

Sylvyjoly@gmail.com / Rainbowsjconsulting@gmail.com

Arnaud Touffet

A 59 ans je réunis de hautes responsabilités dans l’entreprise et l’écoute thérapeutique des inconforts et des souffrances en tant que Psychopraticien. Les états élargis de conscience, au travers de la Respiration Transpersonnelle et des rêves éveillés, sont mes domaines privilégiés de recherche pour mieux accompagner et comprendre la multidimentionnalité de notre structure psychique et de notre Conscience.

Tant de choses sont à apprendre et à découvrir pour soutenir l’Être Humain sur sa trajectoire de vie. Le CesHum en est un creuset.

 

Muriel Rojas

Muriel Rojas Zamudio s’est orientée vers la thérapie transpersonnelle après des études artistiques (arts plastiques et scéniques). Installée en région centre, son accompagnement groupal et individuel des narrations intérieures de ses patients s’appuie sur l’expression artistique spontanée, les états oniriques et les jeux de développement personnel.

Investie auprès de publics fragiles socialement ou psychiquement, elle aime casser les idées reçues sur sa discipline. Rédactrice bénévole de plusieurs blogs et revues associatives, elle participe régulièrement à des festivals afin de promouvoir l’utilisation thérapeutique des jeux et rencontrer ceux qui partagent avec elle cette passion.

Philippe Touzin

Philippe a partagé pendant une trentaine d’années une activité libérale de thérapeute psychocorporel en province puis à Paris et de consultant formateur, ainsi que la Direction de Centres de Formation.
Il se consacre aujourd’hui à son activité de consultant formateur, intervient dans une formation de « Référent Accompagnateur Fin de Vie », assure des interventions en entreprises, ainsi que dans le domaine médical, paramédical et social.
Ses formations à visée expérientielle, intègrent des pratiques de coaching, de relaxation, de méditation, de dynamique relationnelle et corporelle et de méthodes de gestion du stress.
Il est l’auteur du roman initiatique « Une rencontre… qui a du chien ! » qui raconte avec humour une leçon de vie au service d’une meilleure connaissance de soi.